+Weimar 22.03.1832
Classicisme de Weimar voire précurceur du Romantisme allemand
Recueil: West östlichen Divan (Le divan occidental oriental)
Sag es niemand, nur den Weisen,
Weil die Menge gleich verhöhnet:
Das Lebendge will ich preisen,
Das nach Flammentod sich sehnet.
In der Liebesnächte Kühlung,
Die dich zeugte, wo du zeugtest,
Überfällt dich fremde Fühlung,
Wenn die stille Kerze leuchtet.
Nicht mehr bleibest du umfangen
In der Finsternis Beschattung,
Und dich reißet neu Verlangen
Auf zu höherer Begattung.
Keine Ferne macht dich schwierig,
Kommst geflogen und gebannt,
Und zuletzt, des Lichts begierig,
Bist du Schmetterling verbrannt.
Und so lang du das nicht hast,
Dieses: Stirb und Werde!
Bist du nur ein trüber Gast
Auf der dunklen Erde.
Nostalgie* bienheureuse
Ne le dites à personne, sinon aux sagesCar la foule se moque tout de suite:
Je veux célébrer le Vivant
Qui aspire à la mort par la flamme.
Dans la fraîche sérénité des nuits d'amour
Qui t'engendra, où tu engendras,
Te gagne une étrange contagion
Quand brille la bougie silencieuse.
Tu ne restes plus prisonnier
Dans l'ombre des ténèbres,
Et un désir neuf t'arrache
Vers une plus haute union.
Nulle distance ne peut te décourager,
Tu arrives en volant, fasciné,
Et enfin, amoureux de la lumière,
Tu es, papillon, consumé.
Et tant que tu ne détiens pas
Ce : Meurs et deviens !
Tu n'es qu'un hôte obscur
Sur cette terre ténébreuse.
Traduction trouvée sur le net.
Mais de qui est elle?
Où se trouve celle de Henri Lichtenberger?
* il s'agit plus de désir, d'aspiration que de nostalgie
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